Turquie
La Turquie ne présentera pas d’excuse à la Russie.
Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, s’est exprimé le lundi dernier à Bruxelles, à propos de la crise entre son pays et la Russie. Pour le chef du gouvernement turc, son pays n’a fait que son devoir, en abattant le bombardier russe.
Le 28 novembre dernier, la Russie a voté des sanctions contre la Turquie, en représailles à l’abattage d’un de ses bombardiers par l’aviation turque. Les vols charters entre la Russie et la Turquie sont interdits. En plus de cela, les employeurs russes ont reçu interdiction d’embaucher des travailleurs turcs, à partir du 1er janvier prochain. Sans oublier l’importation de certaines marchandises turques en Russie.
De son côté, le Turquie s’est voulue à la fois ferme et souple. Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu est intervenu le lundi dernier à Bruxelles, face à la presse. Il a mis l’accent sur la nécessité pour son pays d’abattre l’avion russe (un bomardier de type SU-24), affirmant que la Turquie n’a fait que son devoir.
Monsieur Davutoglu est allé plus loin, disant que son pays ne s’excusera auprès de personne, pour ce qui a été fait. Mais en même temps, le chef du gouvernement turc a réaffirmé l’amitié entre la Russie et la Turquie, mentionnant au passage que les moyens diplomatiques et militaires seraient mis en oeuvre pour mettre fin à cette tension.
L’abattage du SU-24 par les chasseurs F-16 turcs s’est soldé par la mort du sous-colonel russe Oleg Pechkov.
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